14. Et si un homme mange involontairement de la chose sainte. Une question peut se poser ici, pourquoi Dieu ferait-il satisfaction aux prêtres, si quelqu'un avait mangé des offrandes; car ils méritaient un châtiment plutôt qu'une récompense, s'ils avaient souffert que les choses sacrées soient méprisées par leur usage promiscuité. Mais l'erreur de ceux qui n'avaient pas réservé aux prêtres leur part légitime est ici traitée. Une portion, comme nous le verrons, a été assignée par Dieu, qu'ils devaient mettre de côté avant de goûter une partie de la victime; ceux, donc, qui avaient péché par inadvertance, sont commandés par lui d'expier leur faute, de rendre tant de choses au prêtre, et d'ajouter une cinquième partie. Et cela a été fait avec l'objet dont nous avons parlé, de peur que si les choses offertes à Dieu étaient exposées à un usage commun, la religion ne serait méprisée. Ce qui suit après, «et ils ne profaneront pas les choses saintes», je l'interprète comme adressé aux prêtres eux-mêmes; car cette phrase se rattache à la précédente, dans laquelle les injonctions s'adressaient uniquement aux prêtres; et ceci est encore confirmé par le verset suivant, qui déclare que le peuple tout entier serait complice du péché des prêtres s'il avait pollué les oblations sacrées. Car c'est ainsi que je prends les mots, "qu'ils ne devraient pas souffrir les gens pour supporter l'iniquité," ou la punition de la transgression, si l'impur aurait dû choses offertes à Dieu. Car, de même que le prêtre est le médiateur de la réconciliation pour propitier Dieu envers les hommes, de même son impiété est une iniquité commune, qui entraîne la culpabilité sur tous. La traduction que certains donnent, «qu'ils ne doivent pas se laisser aller», (196) est plus éloignée du sens, et complètement arrachée. Enfin, Dieu déclare à nouveau que proportionnellement à la grandeur de l'honneur qu'il leur avait mis, serait la lourdeur et l'inexcusabilité du crime, s'ils agissaient indigne de leur vocation.

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