2. Ou si une âme touche quelque chose d'impur. Ce précepte semble non seulement superflu mais aussi absurde; car Moïse avait déjà suffisamment montré comment l'impureté contractée en touchant un cadavre, ou toute autre chose impure, devait être purgée, et avait prescrit un mode de purification facile et peu coûteux. Cette répétition paraît donc inutile. Mais infliger une peine plus lourde à un délit qui est atténué par le prétexte de l'erreur, que lorsqu'il n'y a pas d'allusion à l'erreur, est injuste. Mais nous devons nous rappeler que non seulement l'impureté elle-même est ici punie, mais; l'inadvertance, d'où il est venu que celui qui était pollué a omis la purification. Car il se peut que ceux qui mentent ainsi torpides dans leurs péchés polluent pendant un temps le service de Dieu. Il n'est donc pas étonnant qu'une punition plus lourde soit infligée, où l'erreur, jaillissant de la sécurité couchée et grossière, engendre encore plus de péchés, afin que les croyants puissent ainsi être excités à une plus grande vigilance. Que le lecteur se souvienne donc que l'offense dont il est maintenant question ne consistait pas en un simple contact avec un cadavre, mais en la légèreté elle-même; car si tout le monde méditait diligemment la loi de Dieu, l'oubli ne les déroberait pas si facilement, ce qui ferait perdre la distinction entre le bien et le mal. Il en est de même pour l'ordonnance suivante, où Moïse soumet au même châtiment quiconque aura touché un homme impur ou souillé: ainsi le contact même d'une femme à une époque donnée produit de la pollution.

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