Luc 6:30 . À tous ceux qui te demandent. Les mêmes mots, comme nous le verrons maintenant, se retrouvent dans Matthieu: car on peut facilement déduire du contexte que Luc ne parle pas ici d'une demande d'assistance, mais d'actions à la loi, que les méchants élèvent pour emporter les biens d'autrui. À celui qui enlève ce qui est à toi, ne leur demande plus. S'il est préférable de lire les deux clauses séparément, je n'ai pas d'objection: et alors ce sera une exhortation à la libéralité dans le don. Quant à la deuxième clause, dans laquelle le Christ nous interdit de redemander les choses qui ont été injustement enlevées, c'est sans aucun doute une exposition de l'ancienne doctrine, que nous devons supporter patiemment " la détérioration de nos biens." Mais nous devons nous rappeler ce que j'ai déjà laissé entendre, que nous ne devons pas chipoter sur les mots, comme si un homme bon n'avait pas le droit de récupérer ce qui lui appartient, quand Dieu lui en donne les moyens légitimes. Il nous est seulement enjoint de faire preuve de patience, afin que nous ne soyons pas indûment affligés par la perte de nos biens, mais attendons calmement, jusqu'à ce que le Seigneur lui-même demande des comptes aux voleurs.

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