23. Mais celui qui a reçu la graine dans un bon sol. Personne n'est comparé par le Christ à un sol bon et fertile, , mais ceux en qui la parole de Dieu non seulement frappe ses racines profondes et solides, mais surmonte tous les obstacles qui l'empêcheraient de porter du fruit. Est-il objecté qu'il est impossible de trouver quelqu'un qui soit pur et exempt d'épines? Il est facile de répondre que le Christ ne parle pas maintenant de la perfection de la foi, mais désigne seulement ceux en qui la parole de Dieu porte du fruit. Bien que le produit ne soit pas grand, cependant, quiconque ne tombe pas du culte sincère de Dieu est considéré comme un sol bon et fertile Nous devons travailler, sans aucun doute, pour arracher les épines ; mais comme notre plus grand effort ne réussira jamais aussi bien, mais qu'il y en aura toujours qui restera derrière, que chacun de nous s'efforce, au moins, de les amortir, afin qu'ils ne puissent pas entraver le fruit de le mot. Cette déclaration est confirmée par ce qui suit immédiatement, lorsque le Christ nous informe que tous ne donnent pas de fruits à un degré égal.

Certains cent fois, certains soixante et certains trente fois. Bien que la fertilité de ce sol, qui donne un trente fois produit, soit faible, comparée à celle qui donne un cent fois, mais nous percevons que notre Seigneur classe ensemble toutes sortes de sols qui ne déçoivent pas entièrement les travaux et les attentes du laboureur. (206) C'est pourquoi nous apprenons aussi que nous n'avons pas le droit de mépriser ceux qui occupent un degré inférieur d'excellence; pour le maître de maison lui-même, bien qu'il donne à l'un la préférence par rapport à l'autre en raison de produits plus abondants, mais donne la désignation générale, bon, même sur sols inférieurs. Ces trois degrés sont absurdement torturés par Jérôme, pour désigner les vierges, les veuves et les personnes mariées; comme si ce produit que le Seigneur exige de nous appartenait au célibat seul, et comme si la piété des mariés ne donnait pas, dans bien des cas, plus abondamment tous les fruits de la vertu. Il faut aussi remarquer, en passant, que ce que le Christ dit d'un produit cent fois n'est pas hyperbolique; car telle était alors la fécondité de certains pays, comme nous l'apprennent de nombreux historiens, qui donnent leur rapport en tant que témoins oculaires.

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