18. Voilà, nous montons à Jérusalem. Par conséquent, nous percevons que le Christ a été doté d'une force divine pour surmonter les terreurs de la mort, car il se hâte sciemment et volontairement de la subir. (649) Car pourquoi marche-t-il, sans aucune contrainte, pour subir un meurtre choquant, mais parce que la puissance invincible de l'Esprit lui a permis de maîtriser la peur, et l'a élevé au-dessus de tous les sentiments humains? Par un détail minutieux des circonstances, il donne une preuve encore plus évidente de sa divinité. Car il ne pouvait pas - comme man - avoir prévoir cela, après avoir été condamné par les principaux prêtres et scribes , il serait livré aux Gentils, et a craché sur , et s'est moqué de de diverses manières et flagellé , et longuement traîné vers la punition de la croix Pourtant, il faut remarquer que, bien que notre Seigneur soit pleinement au courant de la faiblesse de ses disciples, il ne leur cache pas une offense très grave. Car - comme nous l'avons dit à une occasion (650) - rien ne pouvait à ce moment-là se produire plus puissamment calculé pour ébranler l'esprit des pieux, que de voir tout l'ordre sacré de l'Église opposé au Christ.

Et pourtant il n'épargne pas leur faiblesse en les trompant, mais, déclarant franchement toute l'affaire, leur montre le moyen de surmonter la tentation; à savoir, en attendant avec certitude sa résurrection. Mais comme il fallait que sa mort aille avant, il fait en attendant que leur triomphe consiste en l'espérance.

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