Matthieu 24:43 . Si le chef de famille le savait. Luc raconte ce discours du Christ à un endroit différent de Matthieu; et nous n'avons pas besoin de nous étonner de cela, car dans le douzième chapitre, où (comme nous l'avons expliqué précédemment) il recueille dans divers discours un résumé de la doctrine, il insère aussi cette parabole. En outre, il introduit une préface générale selon laquelle les disciples doivent attendre leur maître, avec leurs loins girt, et portant lampes allumées dans leurs mains. A cette affirmation correspond la parabole, que nous trouverons bientôt après dans Matthieu 25:1 sur les vierges sages et folles.

En quelques mots, le Christ jette un regard rapide sur la manière dont les croyants doivent conduire leur pèlerinage dans le monde; pour la première, il oppose la ceinturage des reins avec la paresse, et les lampes allumées avec l'obscurité de l'ignorance. Premièrement, alors, le Christ enjoint aux disciples d'être prêts et équipés pour le voyage, afin qu'ils puissent passer rapidement à travers le monde et ne chercher aucune demeure fixe ou lieu de repos mais au ciel. L'avertissement est très utile; car, bien que les hommes impies aient également dans leur bouche cette forme d'expression, «le cours de la vie», nous voyons cependant comment ils se couchent dans le monde et restent immobiles dans leur attachement à lui. Mais Dieu n'accorde le titre honorable de ses enfants qu'à ceux qui reconnaissent qu'ils sont des étrangers sur la terre, et qui non seulement sont toujours prêts à la quitter, mais qui avancent également, dans un «cours» ininterrompu, vers la vie céleste. Encore une fois, comme ils sont entourés de tous côtés par les ténèbres, tant qu'ils restent dans le monde, il leur fournit des lampes, en tant que personnes qui doivent effectuer un voyage pendant la nuit. La première recommandation est de courir vigoureusement; et le suivant est d'avoir des informations claires sur la route, afin que les croyants ne se fatiguent pas sans raison en s'égarant; car autrement il vaudrait mieux trébucher sur le chemin que de faire un voyage dans l'incertitude et l'erreur. Quant à l'expression, ceignant les reins, elle est empruntée à la coutume ordinaire des nations orientales de porter de longs vêtements.

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