17. Mais certains doutaient. Il est merveilleux qu'après avoir vu le Christ deux fois, certains doutent encore. Si quelqu'un choisit de voir cela comme faisant référence à la première apparition, il n'y aura pas d'absurdité dans cette opinion; car les évangélistes ont parfois l'habitude de mêler diverses transactions. Mais il n'aurait pas non plus l'air d'absurdité de supposer que chez certains d'entre eux les restes de leur ancienne terreur les conduisaient à nouveau à l'hésitation; car nous savons que, lorsque le Christ est apparu, ils ont été frappés de crainte et d'étonnement, jusqu'à ce qu'ils aient retrouvé leur esprit et se soient habitués à sa présence. Le sens, par conséquent, me semble être que certains ont d'abord hésité, jusqu'à ce que le Christ leur fasse une approche plus proche et plus familière; mais que quand ils l'ont certainement et absolument reconnu, alors ils ont adoré, parce que la splendeur de sa gloire divine était manifeste. Et peut-être était-ce la même raison qui les a soudainement amenés à douter, et les a ensuite conduits à l'adorer; à savoir, qu'il avait mis de côté la forme d'un serviteur, et n'avait rien dans son apparence mais ce qui était céleste.

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