4. Et la banlieue des villes. Une divergence apparaît ici, d'où surgit une question; car Moïse limite d'abord les faubourgs à mille coudées de la ville dans toutes les directions; et semble alors les étendre à deux mille. Certains expliquent ainsi la difficulté, à savoir que les parties les plus proches de la ville étaient destinées aux chalets et aux jardins; et qu'alors il y avait un autre espace de mille coudées laissé libre pour leurs troupeaux et leurs troupeaux; mais cela ne semble être inventé que pour échapper par le subterfuge à la contradiction objectée. Ma propre opinion est plutôt qu'après que Moïse leur eut donné une limite de mille coudées de chaque côté, il procède à montrer la manière dont elles devaient être mesurées, afin d'éviter ainsi toutes les querelles qui pourraient aria: de leur voisins. Il est clair que, quand il répète deux fois la même chose, le dernier verset n'est qu'une explication du premier; et il serait donc absurde, qu'après avoir fixé mille coudées, il double immédiatement ce nombre. Mais tout sera très cohérent si cette mesure est prise dans un circuit; car si vous tracez un cercle, puis une ligne du centre à la circonférence, cette ligne sera d'environ un dixième de toute la circonférence; comparez alors la quatrième partie du cercle avec la droite qui va au centre, et elle sera plus grande d'une partie et demie. Mais, si vous laissez mille coudées pour la ville, les deux mille coudées (199) dans les quatre parties de la circonférence correspondront à mille coudées du ville vers chacune des limites.

Il est ensuite prescrit, conformément à l'équité, qu'un plus ou moins grand nombre de villes soit pris selon la taille des possessions appartenant à chaque tribu; car, tout comme pour payer un impôt ou un tribut, il faut tenir compte des moyens de chaque homme, il était donc juste que chaque tribu contribue équitablement en proportion de son abondance. Quant aux villes de refuge, j'omets maintenant d'expliquer quelle était leur condition, car cette question se rapporte au sixième commandement; observons seulement que les misérables exilés étaient confiés aux soins des Lévites, afin d'être mieux gardés. En outre, il était probable que ceux qui présidaient aux choses saintes seraient des juges justes et honnêtes, afin de ne pas admettre les hommes sans discernement par espoir d'avantage ou par négligence, mais seulement pour protéger les innocents, après avoir dûment examiné leur cas.

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