10. De tout mon cœur Conscient de l'intégrité de son cœur, le prophète implore toujours l'aide de Dieu, afin de ne pas trébucher à cause de son infirmité. Il ne se vante pas de se préparer lui-même, comme s'il s'était spontanément mis à s'enquérir de Dieu, mais en louant la grâce dont il avait fait l'expérience, il aspire en même temps à la constance à persévérer dans sa marche. C'est une folie de la part des papistes de se saisir de ce passage et d'autres semblables, comme si les saints, de leur plein gré, anticipaient la grâce du Saint-Esprit et étaient ensuite favorisés avec son aide. Le prophète ne fait pas de division entre Dieu et lui-même, mais prie plutôt Dieu de continuer son œuvre jusqu'à ce qu'elle soit achevée, conformément à ce qu'on nous enseigne généralement, de garder Dieu conscient de ses bienfaits jusqu'à ce qu'il les accomplisse.

En attendant, il y a de bonnes raisons de présenter notre supplication à Dieu, de tendre la main vers nous quand il voit nos esprits si calmes, que nous ne sommes soucieux de rien que d'agir honnêtement. Et comme il nous élève avec confiance pour demander le don de la persévérance, quand il inspire notre cœur avec une affection appropriée à son égard, il nous supplie aussi pour l'avenir de ne pas sombrer dans un état insouciant et languissant comme les soldats qui ont été renvoyés, mais cherchez à être constamment dirigé par l'esprit de sagesse et à être soutenu par les principes de force et de vertu. David ici, à partir de son propre exemple, nous fait remarquer une règle, selon laquelle à quel point un homme se trouve secouru par Dieu, de tant il doit être incité avec plus de soin et de sérieux à implorer la continuation de son aide; car à moins qu'il ne nous retienne, nous nous égarerons instantanément et nous nous égarerons. Ce sentiment est plus explicitement exprimé dans le mot original תשגני, tashqeni, qui est dans la voix passive, et signifie, être induit en erreur (403) Depuis l'importation du terme, je ne veux pas établir le doctrine selon laquelle Dieu nous incite secrètement à commettre le péché, mais seulement pour faire savoir à mes lecteurs que tel est notre responsabilité à nous tromper, que nous retombons immédiatement dans le péché au moment où il nous laisse à nous-mêmes. Ce passage nous avertit également que l'homme qui ne s'écarte que légèrement des commandements de Dieu est coupable de s'égarer.

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