12. Béni sois-tu, ô Jéhovah! Telle avait été la compétence du prophète, qu’il n’était pas seulement l’un des disciples de Dieu, mais aussi un enseignant public de l’Église. Néanmoins, se reconnaissant lui-même et tous les droits comme un seul de leur chemin jusqu'à ce qu'ils arrivent à la fin de la vie, il ne parvient pas à demander l'esprit de compréhension. Ce passage nous informe généralement que si Dieu ne nous éclaire pas avec l'esprit de discernement, nous ne sommes pas compétents pour voir la lumière qui brille de sa loi, bien qu'elle soit constamment devant nous. Et c'est ainsi qu'il arrive, que peu sont aveugles même lorsqu'ils sont entourés de la révélation claire de cette doctrine, parce que, confiants dans leur propre perspicacité, ils méprisent l'illumination intérieure du Saint-Esprit. Plus loin, apprenons de ce passage, qu'aucun n'est possédé d'une telle supériorité d'intellect pour ne pas admettre une augmentation constante. Si le prophète, à qui Dieu avait conféré une fonction si honorable d'enseignant de l'Église, se confesse n'être qu'un disciple ou un savant, quelle folie est-ce pour ceux qui sont, très en retard sur lui au point de réaliser, de ne pas forcer tout nerf pour atteindre une excellence supérieure? Il ne dépend pas non plus de ses propres mérites pour obtenir ses demandes; il supplie Dieu de les accorder par égard pour sa propre gloire. Cela ressort de la phraséologie par laquelle il introduit sa requête, Béni sois-tu, ô Jéhovah! laissant entendre que sa confiance dans le succès provient du fait que Dieu a pleinement droit à toutes les louanges en raison de sa bonté, de sa justice et de sa miséricorde sans limites.

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