128. C'est pourquoi j'ai estimé que tous vos commandements étaient tout à fait justes (7) Ce verset, comme le précédent, est lié au 26, et le lien peut être mis en évidence en observant que le Prophète, attendant patiemment les jugements de Dieu, et aussi sincèrement appelant à leur infliction, avait souscrit à la loi de Dieu dans chaque détail, et l'avait embrassée sans une seule exception - et de plus, qu'il détestait toutes les fausses voies. Littéralement, c'est tous les commandements de tous; mais les mots de tout doivent se référer à des choses et non à des personnes, comme s'il avait dit, qu'il approuvait toutes les lois que Dieu avait ordonnées, quelles qu'elles soient. (8) Une forme d'expression similaire se produit dans Ézéchiel 44:30, "toutes les oblations de toutes choses" - c'est-à-dire quel que soit le genre d'oblations que les hommes offrent. Le Prophète n'a pas exprimé ce sentiment en des termes aussi expressifs sans raison valable; car il n’ya rien auquel nous sommes naturellement plus enclins que de mépriser ou de rejeter tout ce qui dans la loi de Dieu ne nous convient pas. Tout homme, selon qu'il est entaché de tel ou tel vice particulier, voudrait que le commandement qui l'interdit fût rasé de la loi. Mais nous ne pouvons légalement y faire aucun ajout, ni en retirer quoi que ce soit; et puisque Dieu a uni ses commandements par un lien sacré et inviolable, séparer l'un d'entre eux du reste est tout à fait injustifiable. Nous percevons alors comment le Prophète, inspiré d'une sainte jalousie pour la loi, lutta contre la méchante rébellion de ceux qui la méprisaient. Et assurément, quand nous voyons que l'impie se moque de Dieu avec une telle effronterie, à un moment s'élevant audacieusement contre lui, foulait une autre pervertissant chaque partie de la loi, il nous devient d'être d'autant plus enflammé de zèle, courageux à maintenir la vérité de Dieu. L'extrême impiété de notre époque exige surtout de tous les fidèles qu'ils s'exercent à ce saint zèle. Les hommes profanes s'efforcent de se surpasser en rejetant avec mépris la doctrine du salut, et s'efforcent de mépriser la Parole sacrée de Dieu par leurs railleries dérisoires. D'autres déversent leurs blasphèmes sans interruption. Nous ne pouvons donc éviter d'être accusés du crime d'indifférence perfide, si nos cœurs ne sont pas chauffés de zèle, et à moins que nous ne brûlions d'une sainte jalousie. Le Prophète ne dit pas simplement qu'il a approuvé la loi de Dieu entièrement et sans exception, mais il ajoute, qu'il détestait toute manière de mentir, ou tous les faux chemins. Et, sans aucun doute, personne ne souscrit sérieusement à la loi de Dieu, mais celui qui rejette toutes les calomnies par lesquelles les méchants entachent ou obscurcissent la pureté de la saine doctrine. En mentant, le Prophète entend sans doute tout ce qui s’oppose à la pureté de la loi, laissant entendre qu’il détestait toute corruption contraire à la Parole de Dieu.

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