158. J'ai vu les perfides et les enfanter. Dans ce verset, le psalmiste va plus loin encore, déclarant qu'il était enflammé d'un zèle sacré quand il a vu la loi de Dieu méprisée par les méchants. Les exposants ne sont cependant pas d'accord sur un mot du texte, à savoir le verbe אתקוטטה , ethkotatah, que nous avons rendu chid, certains le dérivant de קוט, kut, ce qui signifie souvent pour débattre ou contester, cela étant dans la conjugaison hithpael, tandis que d'autres le dérivent de קטט karat, qui signifie pour tuer ou pour détruire. J'adopte la première interprétation, car elle est plus généralement reçue parmi les savants, et est la plus appropriée. Le Prophète enseigne alors qu'il était enflammé avec un tel zèle pour la loi de Dieu qu'il ne pouvait plus endurer les moqueries impies dirigées contre elle. Le verbe débat peut cependant être compris aussi bien de la vexation ou de la colère qu'il ressentait en lui-même que de la réprimande qu'il adressa ouvertement aux méprisants de Dieu; et donc certains le traduisent, J'ai frissonné, ou J'étais affligé (30) Personne non plus n'entrera certainement en débat avec les autres pour maintenir la gloire de Dieu, mais celui qui est le premier irrité en lui-même et qui a été affligé au cœur; de même que d'autre part, après cette sainte indignation, suit presque toujours une action transitive; c'est-à-dire qu'elle passe de la pensée à l'effet. (31) En bref, nous sommes avertis par l'exemple du Prophète, que nous devrions ressentir un tel mécontentement face au mépris de la parole de Dieu que notre cœur grandit chaud même à la réprimande. En premier lieu, laissez donc le chagrin nous affecter intérieurement; et ensuite, chaque fois que l'occasion se présentera, laissez; nous nous efforçons avec acharnement de réprimer la hardiesse et l'orgueil des méchants, et n'hésitons pas à le faire par crainte de provoquer leur ressentiment contre nous.

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