162. Je me suis réjoui de ta parole comme celui qui a trouvé un grand butin Aucun gain, il est bien connu, apporte une plus grande joie que celle que les conquérants acquièrent du butin de leurs ennemis; car au gain s'ajoute la gloire du triomphe; et quand le profit vient soudainement, le plaisir éprouvé est de cette circonstance le plus grand. C'est la raison pour laquelle David compare la connaissance qu'il avait obtenue de la doctrine céleste avec le butin plutôt qu'avec d'autres richesses; car par ces mots, il laisse entendre que sa plus grande joie provenait de la parole de Dieu, à laquelle aucun gain aussi désirable ne pouvait se rapprocher. De là, on apprit qu'il se contentait de la parole de Dieu comme une chose dans laquelle était tout son plaisir, et dans laquelle il trouvait une félicité solide; ce qui ne pouvait être, mais, à la manière de son premier retrait de son cœur de tous les désirs dépravés. Il n'est pas non plus merveilleux de trouver David plaçant toute la somme d'une vie heureuse dans la parole de Dieu, dans laquelle il savait bien que le trésor de la vie éternelle devait être inclus et lui être offert par l'adoption libre.

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