4. De peur que mon ennemi. David répète à nouveau ce qu'il avait dit un peu plus tôt concernant l'orgueil de ses ennemis, à savoir comment ce serait mal devenir le caractère de Dieu s'il abandonnait son serviteur à la moquerie du impie. Les ennemis de David étaient pour ainsi dire en embuscade en regardant l'heure de sa ruine, afin de se moquer de lui en le voyant tomber. Et comme c'est la fonction particulière de Dieu de réprimer l'audace et l'insolence des méchants, aussi souvent qu'ils se glorifient de leur méchanceté, David supplie Dieu de les priver de l'occasion de se livrer à une telle vantardise. Il est cependant à noter qu'il avait dans sa conscience un témoignage suffisant de sa propre intégrité, et qu'il avait confiance aussi dans la bonté de sa cause, de sorte qu'il aurait été inconvenant et déraisonnable s'il avait été laissé sans secours en danger, et avait-il été accablé par ses ennemis. Nous ne pouvons donc, avec confiance, prier pour nous-mêmes, de la manière dont David le fait ici pour lui-même, que lorsque nous combattons sous l'étendard de Dieu et obéissons à ses ordres, de sorte que nos ennemis ne puissent obtenir la victoire sur nous sans triomphant méchamment de Dieu lui-même.

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