1. Je t'ai crié des profondeurs, ô Jéhovah! Il est à noter que le Prophète parle de lui-même comme envoyant sa voix, pour ainsi dire depuis un gouffre profond, (118) se sentant submergé par des calamités. Comme les misères auxquelles il n'y a pas de perspective de résiliation entraînent généralement le désespoir à leur suite, rien n'est plus difficile que pour les personnes, lorsqu'elles sont impliquées dans un chagrin douloureux et profond, de susciter leur esprit à l'exercice de la prière. Et c'est merveilleux, considérant que tandis que nous jouissons de la paix et de la prospérité, nous sommes froids dans la prière, parce qu'alors nos cœurs sont dans un état de sécurité infatuée, comment dans l'adversité, qui devrait nous vivifier, nous sommes encore plus stupéfaits. Mais le Prophète tire sa confiance en accédant au trône de la grâce des problèmes mêmes, des soucis, des dangers et de la douleur dans lesquels il a été plongé. Il exprime sa perplexité et la sincérité de son désir à la fois par le mot cri et par la répétition continuée dans le deuxième couplet. L’ignorance barbare des papistes, en profanant honteusement ce psaume en l’empirant dans un but totalement étranger à sa véritable application, est d’autant plus détestable. Dans quelle intention marmonnent-ils pour les morts, si ce n'est que, par suite de Satan les ayant ensorcelés, ils peuvent par leur blasphème éteindre une doctrine d'une utilité singulière? Depuis le moment où ce psaume a été, par une interprétation forcée, appliqué aux âmes des morts, on le croit très généralement sans aucune utilité pour les vivants, et ainsi le monde a perdu un trésor inestimable.

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