11. Jéhovah a juré à David. (135) Ici, il fait ressortir encore plus clairement l'idée que la seule chose à laquelle il avait du respect chez David était le libre promesse que Dieu lui avait faite. Il prend note du fait, comme une confirmation de sa foi, que Dieu avait ratifié la promesse par serment. Quant aux mots particuliers utilisés, il parle du fait que Dieu a juré en vérité, c'est-à-dire non pas faussement, mais de bonne foi, de sorte qu'aucun doute ne puisse être entretenu de son éloignement de sa parole. La chose promise était un successeur à David de sa propre semence; car s'il ne voulait pas d'enfants, il avait déjà presque désespéré de la succession régulière, des confusions fatales qui régnaient dans sa famille, et de la discorde qui déchirait intérieurement sa maison et risquait de la ruiner. Salomon était particulièrement marqué, mais la promesse s'étendait à une ligne continue de successeurs. Cet arrangement affecta le bien-être de toute l'Église, et pas seulement de David, et le peuple de Dieu est encouragé par l'assurance que le royaume qu'il avait établi parmi eux possédait une stabilité sacrée et durable. Le roi et le peuple devaient se souvenir de ce fondement divin sur lequel il reposait. Nous voyons avec quelle insolence les souverains de ce monde se déportent souvent remplis d'orgueil, bien qu'en paroles ils puissent reconnaître qu'ils règnent par la grâce de Dieu. Combien de fois, d'ailleurs, usurpent-ils violemment le trône; combien rarement y viennent-ils de manière régulière. Une distinction est donc établie entre les royaumes de ce monde et ce que David détenait par la tenure sacrée du propre oracle de Dieu.

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