4. Comment chanterons-nous, etc . Le psalmiste met une réponse haute et magnanime dans la bouche du peuple du Seigneur à son insolent reproche, qui est celui-ci, de s'abstenir de leurs chants, comme de leurs sacrifices légaux, parce que le pays où ils se trouvaient maintenant était pollué. Les Chaldéens pensaient que les Juifs étaient liés en permanence à ce lieu de leur exil; le psalmiste, quand il l'appelle terre étrangère, suggère que ce n'était que le lieu de leur séjour temporaire. Mais l’idée principale est que la Chaldée n’était pas digne de l’honneur de faire chanter les louanges de Dieu. Il ne fait aucun doute que les enfants de Dieu, où qu'ils aient vécu, ont toujours été des étrangers et des étrangers dans le monde, mais le pays de Canaan était le repos sacré qui leur était fourni, et le psalmiste les décrit bien comme étant des étrangers et des voyageurs lorsqu'ils étaient dans d'autres climats. . Il les ferait ainsi toujours être prêts et préparés pour leur retour, imposant tacitement ce que Jérémie avait prophétisé, quand, pour les empêcher d'oublier leur pays natal, il avait définitivement prédit le temps pendant lequel leur exil devait durer, (Jérémie 25:11; Jérémie 29:10.) Il les animerait entre-temps à la constance et ne les ferait pas fusionner avec les Babyloniens par peur. De nos jours sous la papauté, aussi grand que puisse être le danger auquel s'exposent les fidèles en ne se conformant pas à l'exemple qui les entoure, le Saint-Esprit utilise une telle barrière pour les séparer des complices pécheurs. (183) À ceux, qu'ils soient Français, Anglais ou Italiens, qui aiment et pratiquent la vraie religion, même leur pays d'origine est un climat étranger quand ils vivent sous cette tyrannie. Et pourtant il y a une distinction entre nous et l'ancien peuple de Dieu, car à cette époque l'adoration de Dieu était confinée à un seul endroit, mais maintenant il a son Temple partout où deux ou trois sont réunis au nom du Christ, s'ils se séparent de tout profession idolâtre et maintenir la pureté du culte divin. Le psalmiste, par le langage qu’il emploie, ne réprimerait en aucun cas toute tentative de leur part pour célébrer les louanges de Dieu. Il les exhorte plutôt sous leur affliction à attendre avec patience jusqu'à ce que la liberté d'adorer publiquement Dieu soit rétablie, en disant: `` À ce sujet, nous avons été privés de notre Temple et de nos sacrifices, nous errons en exilés dans une terre polluée, et ce qui reste mais qu'en souvenir de notre état d'exclusion, nous devrions soupirer et gémir pour la délivrance promise.

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