13. Car tu as possédé mes rênes Apparemment, il poursuit le même sujet, bien qu'il porte cela un peu plus loin, déclarant que nous n'avons pas besoin d'être surpris de la connaissance par Dieu des pensées les plus secrètes des hommes, puisqu'il a formé leur cœur et leurs rênes. Il représente ainsi Dieu comme roi assis dans les rênes mêmes de l'homme, comme le centre de sa juridiction, et montre qu'il ne devrait pas être étonnant que tous les enroulements et recoins de nos cœurs soient connus de celui qui, lorsque nous étions enfermés dans le ventre de notre mère, nous voyaient aussi clairement et parfaitement que si nous nous étions tenus devant lui à la lumière de midi. Cela peut nous faire connaître le dessein avec lequel David procède pour parler de la formation originale de l'homme, la portée des seins est la même dans le verset qui suit, où, avec une certaine ambiguïté dans les termes employés, il est suffisamment clair et évident que David veut dire qu'il avait été façonné d'une manière merveilleuse et calculée pour exciter à la fois la peur et l'admiration, (212) afin qu'il éclate dans les louanges de Dieu. Une grande raison de la sécurité charnelle dans laquelle nous tombons, est que nous ne considérons pas à quel point nous avons été façonnés au début par notre Créateur Divin. De cet exemple particulier, David est amené à se référer en général à toutes les œuvres de Dieu, qui sont autant de merveilles propres à attirer notre attention sur lui. Le point de vue vrai et approprié à prendre des œuvres de Dieu, comme je l'ai observé ailleurs, est celui qui aboutit à l'émerveillement. Sa déclaration selon laquelle son âme devrait bien connaître ces merveilles, qui transcendent de loin la compréhension humaine, ne signifie rien de plus qu'avec une application humble et sobre, il donnerait son attention et talents à obtenir une telle appréhension des œuvres merveilleuses de Dieu qui pourrait finir par adorer l'immensité de sa gloire. La connaissance dont il parle n'est donc pas celle qui prétend comprendre ce qu'il avoue, sous le nom de merveilles, être incompréhensible, ni celle à laquelle les philosophes prétendent présomptueusement, comme s'ils pouvaient résoudre tous les mystères de Dieu, mais simplement cette attention religieuse aux œuvres de Dieu qui excite le devoir de reconnaissance.

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