28. Car tu vas allumer ma lampe. Dans la chanson de Samuel, la forme de l'expression est un peu plus précise; car là on dit non que Dieu allume notre lampe, mais qu'il est lui-même notre lampe. Le sens, cependant, revient au même, à savoir que c'est par la grâce de Dieu que David, qui avait été plongé dans les ténèbres, est revenu à la lumière. David ne rend pas simplement grâce à Dieu d'avoir allumé une lampe devant lui, mais aussi d'avoir converti ses ténèbres en lumière. Il reconnaît donc qu'il avait été réduit à une telle extrême détresse, qu'il était comme un homme dont la condition était désespérée et désespérée; car il compare l'état confus et perplexe de ses affaires aux ténèbres. Ceci, en effet, par le transfert des choses matérielles aux choses spirituelles, peut être appliqué à l'illumination spirituelle de l'entendement; mais, en même temps, nous devons nous occuper du sujet dont traite David, afin de ne pas nous écarter du sens vrai et approprié. Maintenant, comme il reconnaît qu'il a été rétabli à la prospérité par la faveur de Dieu, qui était pour lui, pour ainsi dire, une lumière vivifiante, considérons, à son exemple, comme certain que nous n'aurons jamais le réconfort de voir nos adversités terminées, à moins que Dieu ne dissipe les ténèbres qui nous enveloppent et ne nous rende la lumière de la joie. Que cela ne soit pas pénible pour nous de traverser les ténèbres, à condition que Dieu soit heureux de nous accomplir l'office d'une lampe. Dans le verset suivant, David attribue ses victoires à Dieu, déclarant que, sous sa conduite, il avait brisé les coins ou phalanges de ses ennemis, et avait pris d'assaut leurs villes fortifiées. (425) Ainsi, nous voyons que, bien qu'il fût un vaillant guerrier et habile en armes, il ne s'arroge rien à lui-même. Quant aux temps des verbes, nous informerons une fois pour toutes nos lecteurs que dans ce psaume David utilise indifféremment les temps du passé et du futur, non seulement parce qu'il comprend des histoires différentes, mais aussi parce qu'il se présente les choses dont il parle comme si elles se déroulaient encore sous ses yeux et, en même temps, décrit un cours continu de la grâce de Dieu envers lui.

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