16. Respectez-moi. Alors que la chair est toujours prête à suggérer à nos esprits que Dieu nous a oubliés, quand il cesse de manifester sa puissance en nous aidant, David suit ici l'ordre que la nature dicte, en demandant à Dieu d'avoir respect à lui, comme s'il l'avait complètement négligé auparavant. Or, il me semble que les paroles pourraient être expliquées ainsi: ayez du respect pour moi, afin de me plaindre. Il en rend compte à la fois la cause et la source de son salut à considérer de Dieu; et puis il en ajoute l'effet: car dès que Dieu, de son bon plaisir, se portera garant de nous regarder, sa main aussi sera prête à nous aider. Encore une fois, pour exciter la compassion de Dieu, il expose sa propre misère, déclarant expressément qu'il est seul, c'est-à-dire solitaire; (564) puis il se décrit comme pauvre. Il ne fait aucun doute qu'en parlant ainsi, il fait allusion aux promesses dans lesquelles Dieu déclare qu'il sera toujours présent avec les affligés et les opprimés, pour les aider et les aider.

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