Dans ces versets de conclusion, David énonce brièvement le point principal qu'il désirait et la somme de toute sa prière; à savoir, que tandis qu'il était abandonné des hommes et gravement affligé de toutes les manières, Dieu le recevrait et le ressusciterait. Il utilise trois formes d'expression; d'abord, que Dieu ne l'abandonnerait pas, ou cesserait de prendre soin de lui; deuxièmement, que il ne serait pas loin de lui; et, troisièmement, que il se hâterait de l'aider. David était, en effet, persuadé que Dieu est toujours proche de ses serviteurs, et qu'il ne tarde pas un seul instant de plus que nécessaire. Mais, comme nous l'avons vu ailleurs, il n'est pas du tout merveilleux que les saints, lorsqu'ils se déchargent de leurs soucis et de leurs peines dans le sein de Dieu, fassent leurs requêtes en langage selon le sentiment de la chair. Ils n'ont pas honte de confesser leur infirmité, ni de cacher les doutes qui surgissent dans leur esprit. Bien que, cependant, l'attente ait été fatigante pour David selon la chair, mais en un mot il montre clairement qu'il n'a pas prié dans l'incertitude quand il appelle Dieu son salut, ou l'auteur de son salut. Certains le rendent à mon salut, mais c'est forcé. David érige plutôt cela comme un mur de défense contre tous les dispositifs par lesquels, comme nous l'avons vu, sa foi était assaillie, afin que quoi qu'il arrive, il était néanmoins bien assuré de son salut en Dieu.

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