Ceci est plus pleinement confirmé dans le verset suivant, dans lequel il déclare qu'ils lui ont rétribué le mal pour le bien qu'il leur avait fait. Plus que cela, cependant, est impliqué dans la langue de David. Cela implique non seulement qu'il s'était abstenu de tout acte nuisible envers ses ennemis, mais qu'il leur avait fait tout le bien qui était en son pouvoir; et c'est pour cela que la rage des méchants est la moins excusable, qui non seulement les pousse à nuire aux autres sans cause, mais qui ne peut pas non plus être apaisée par aucune marque de bonté exercée à leur égard. Il est bien vrai qu'il n'y a rien qui blesse plus ceux qui ont une disposition d'esprit ingénue que lorsque des hommes méchants et impies les récompensent d'une manière si déshonorante et injuste; mais quand ils réfléchissent à cette considération consolante, que Dieu n'est pas moins offensé d'une telle ingratitude que ceux à qui le tort est fait, ils n'ont aucune raison d'être troublés au-delà de toute mesure. Pour atténuer leur chagrin, que cette doctrine soit le sujet de leur méditation fréquente, Que chaque fois que les méchants, à qui nous nous sommes efforcés de faire le bien, nous rendront le mal pour le bien, Dieu sera certainement leur juge. En dernier lieu, il est ajouté, comme le plus haut degré de leur méchanceté désespérée, qu'ils détestaient David parce qu'il étudiait à pratiquer la droiture: Ils sont opposés à moi, parce que je suis ce qui est bon Il faut admettre que ceux-là sont impertinents et méchants à l'extrême, voire d'une disposition diabolique, qui tiennent la droiture dans une telle horreur qu'ils font délibérément la guerre à ceux qui la suivent. C'est, en effet, une tentation très douloureuse, que le peuple de Dieu, plus il s'efforce sincèrement de le servir, se procure d'autant plus de peine et de chagrin; mais cette considération doit leur prouver un motif suffisant de consolation, qu'ils ne sont pas seulement appuyés par le témoignage d'une bonne conscience, mais qu'ils savent aussi que Dieu est toujours prêt, et que, aussi, pour cette même raison, à manifestez sa miséricorde envers eux. Sur la base de cette assurance, ils osent apparaître en présence de Dieu et le supplient, comme c'est sa cause aussi bien que la leur, qu'il la maintienne et la défende. Il ne fait aucun doute que David, par son propre exemple, a prescrit cela comme une règle commune à tous les fidèles, plutôt pour encourir la haine et la mauvaise volonté du monde, que dans une moindre mesure pour s'écarter du chemin du devoir. , et sans aucune hésitation à considérer ceux-ci comme leurs ennemis qu'ils savent opposés à ce qui est juste et juste.

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