4. Et j'irai à l'autel de Dieu. Ici, il promet à Dieu un sacrifice solennel, en commémoration de la délivrance qu'il devrait obtenir de lui; car il ne parle pas seulement du service quotidien ou ordinaire, mais en mentionnant l'autel sur lequel il était d'usage d'offrir les offrandes de paix, il exprime le signe de gratitude et d'action de grâce dont j'ai parlé. Pour cette raison également, il appelle Dieu le Dieu de sa joie, parce que, délivré de la douleur et restauré dans un état de joie, il décide de reconnaître ouvertement un si grand avantage. Et il l'appelle la joie de sa joie, afin qu'il puisse exprimer avec plus d'illustre la grâce de sa délivrance. Le deuxième mot du génitif est ajouté au moyen d'une épithète, et par elle il signifie que son cœur avait été rempli d'une joie d'aucune sorte commune, quand Dieu l'a restauré, contrairement à l'attente de tous. Quant au cinquième verset, j'en ai déjà suffisamment traité dans le psaume précédent, et je juge donc superflu d'en parler ici.

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