9 Je ne prendrai pas de veau hors de votre maison Deux raisons sont données ici et la suivante versets pour prouver qu'il ne peut accorder aucune valeur aux sacrifices. La première est que, à supposer qu'il dépende de celles-ci, il n'a pas besoin d'en être redevable à l'homme, ayant toute la plénitude de la terre à sa disposition; et le second, qu'il n'a besoin ni de nourriture ni de boisson comme nous le faisons pour le soutien de nos natures infirmes. Sur le premier de ceux-ci, il insiste dans le neuvième et les trois versets suivants, où il fait de la publicité sur ses propres possessions illimitées, afin de montrer son indépendance absolue des offrandes humaines. Il pointe ensuite la grande distinction entre lui-même et l'homme, ce dernier dépendant pour une frêle subsistance de la viande et de la boisson, alors qu'il est celui qui existe par lui-même, et communique la vie à tous à côté. Il n'y a peut-être rien de nouveau dans les vérités énoncées ici par le psalmiste; mais, compte tenu de la forte propension que nous avons par nature à former notre estimation de Dieu à partir de nous-mêmes et à dégénérer en un culte charnel, ils donnent une leçon nullement inutile, et qui contient une profonde sagesse, que l'homme ne peut jamais bénéficier à Dieu par aucun de ses services, comme nous l'avons vu dans Psaume 16:2, "Ma bonté ne s'étend pas à toi." En second lieu, Dieu dit qu'il n'exige rien pour nous, mais que, comme il suffit à sa propre perfection, il a consulté le bien de l'homme dans tout ce qu'il a enjoint. Nous avons un passage d'Esaïe dans le même sens,

«Le ciel est mon trône, et la terre est mon marchepied: où est la maison que vous me bâtissez, et où est le lieu de mon repos? Car toutes ces choses ont été faites par ma main. - (Ésaïe 66:1,)

Dans ces mots

Dieu affirme son indépendance absolue; car tandis que le monde avait un commencement, il était lui-même depuis l'éternité. Il s'ensuit que, comme il subsistait alors qu'il n'y avait rien sans lui qui puisse contribuer à sa plénitude, il devait avoir en lui-même une glorieuse suffisance totale.

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