11 Tu couronnes l'année de ta bonté (461 ) Certains lisent - Tu couronnes l'année de ta bonté; comme si le psalmiste voulait dire que l'année fertile avait une gloire particulière attachée à elle, et était couronnée, pour ainsi dire, par Dieu. Ainsi, s'il y avait une récolte ou un millésime plus abondant que d'habitude, ce serait la couronne de l'année. Et il faut admettre que Dieu ne bénit pas chaque année de la même manière. Il n'y en a encore que ce qui est couronné d'une certaine mesure d'excellence; et pour cette raison, il semblerait préférable de conserver le rendu plus simple des mots, et de les considérer comme signifiant que la bonté divine est apparente dans les retours annuels de la saison. Le psalmiste explique en outre ce qu'il entendait, quand il ajoute, que les chemins de Dieu ont perdu de la graisse, - en l'utilisant comme terme métaphorique pour les nuages, sur lesquels Dieu monte, comme sur des chars, comme nous le lisons dans Psaume 104:3 ( 462) La terre tire sa fécondité de la sève ou de l'humidité; cela vient de la pluie et la pluie des nuages. Avec une grâce d'expression singulière, ceux-ci sont donc représentés comme de la graisse qui tombe, et ce parce qu'ils sont les chemins ou les véhicules de Dieu; comme s'il avait dit que, partout où la divinité marchait là-bas coulaient de ses pieds des fruits dans une variété et une abondance infinies. Il amplifie cette bonté de Dieu, en ajoutant que sa graisse tombe même sur les quartiers les plus sauvages et les plus incultes. Le désert n'est pas à prendre ici pour le gaspillage absolu où rien ne pousse, mais pour des endroits qui ne sont pas si bien cultivés, où il y a peu d'habitants, et où, nonobstant, la bonté divine est encore plus illustrée qu'ailleurs en faisant tomber la graisse sur les sommets des montagnes. (463) L'avis est ensuite pris de les vallées et les terrains de niveau, pour montrer qu'il n'est pas une partie de la terre négligée par Dieu, et que les richesses de sa libéralité s'étendent sur tout le monde. La variété de sa manifestation est louée quand il est ajouté, que les vallées et les terrains inférieurs sont habillés de troupeaux, (464) ainsi qu'avec le maïs. Il représente les choses inanimées comme réjouissantes, ce qu'on peut dire d'elles dans un certain sens, comme quand on parle des champs souriants, quand ils rafraîchissent notre œil par leur beauté. Il peut sembler étrange qu’il nous dise d’abord qu’ils crient de joie, puis ajoutent l’expression plus faible, que ils chantent; interposant aussi la particule intensative, אף, aph, ils crient de joie, oui, ils chantent aussi Le verbe admet cependant être pris au futur, ils chanteront, et cela dénote une continuation de joie, qu'ils se réjouiraient, non seulement un an, mais à travers la succession sans fin des saisons. J'ajouterai, ce qui est bien connu, qu'en hébreu, l'ordre d'expression est fréquemment inversé de cette manière.

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