5. Ils vous craindront avec le soleil Si cela est lu comme une apostrophe, ou changement de personne, il peut être proprement et sans violence compris du roi; ce qui implique, que les ornements ou distinctions qui garantissent principalement à une vénération souveraine de ses sujets sont son obtention impartiale à chaque homme la possession de ses propres droits, et sa manifestation d'un esprit d'humanité prêt à tout moment à secourir les pauvres et les misérables, comme ainsi qu'un esprit déterminé avec rigueur à maîtriser l'audace des méchants. Mais il sera plus approprié, sans changer la personne, de l'expliquer de Dieu lui-même. (131) La préservation de l'équité mutuelle entre les hommes est une bénédiction inestimable; mais le service de Dieu est bien digne d'être préféré même à cela. David nous recommande donc très correctement les fruits bénis d'un gouvernement saint et juste, en nous disant qu'il entraînera dans son sillage la vraie religion et la crainte de Dieu. Et Paul, en nous enjoignant dans 1 Timothée 2:2, de prier pour les rois, mentionne expressément ce que nous devrions avoir en vue dans nos prières, à savoir: vie tranquille et paisible en toute piété et honnêteté. Comme il n'y a pas de petit danger, que le gouvernement civil soit renversé, que la religion soit détruite et que le culte de Dieu soit anéanti, David implore Dieu de respecter son propre nom et sa gloire en préservant le roi. Par cet argument, il rappelle aussitôt aux rois leur devoir et excite le peuple à la prière; car nous ne pouvons pas être mieux employés que de diriger tous nos désirs et prières vers l'avancement du service et de l'honneur de Dieu. Quand nous venons au Christ, cela lui est beaucoup plus vraiment applicable, la vraie religion étant établie dans son royaume et nulle part ailleurs. Et certainement David, en décrivant l'adoration ou le service de Dieu comme se poursuivant jusqu'à la fin du monde, laisse entendre par la façon dont il monte en pensée vers ce royaume éternel que Dieu avait promis: Ils craindront toi avec le soleil; et une génération de générations te craindra en présence de la lune. (132)

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