28. Quant à moi, il est bon pour moi de m'approcher de Dieu. Littéralement, la lecture est, Et moi, etc. David parlant expressément de lui-même, affirme que bien qu'il devrait voir toute l'humanité dans état d'éloignement de Dieu et errant après les erreurs et les superstitions toujours changeantes du monde, il étudierait néanmoins pour rester toujours dans un état de proximité de Dieu. Que les autres périssent, dit-il, si leurs passions entêtées ne peuvent être retenues, et s'ils sont eux-mêmes empêchés de courir après les tromperies du monde; mais moi, je continuerai résolument dans la résolution de maintenir une communion sacrée avec Dieu. Dans la clause suivante, il nous informe que nous nous rapprochons de Dieu de manière juste lorsque notre confiance reste fermement ancrée en lui. Dieu ne nous tiendra pas par sa main droite à moins que nous ne soyons pleinement convaincus de l'impossibilité de continuer à rester fermes et en sécurité d'une autre manière que par sa seule grâce. Ce passage est digne d'être remarqué, afin que nous ne soyons pas emportés par de mauvais exemples, pour nous joindre aux méchants et pour agir comme eux, bien que même le monde entier doive tomber dans l'incrédulité; mais afin que nous apprenions à nous rassembler dans nos affections d'autres objets et à les confiner exclusivement à Dieu. En fin de compte, le psalmiste laisse entendre qu'après s'être consacré à Dieu seul, il ne manquera jamais de matière pour le louer, puisque Dieu ne déçoit jamais l'espérance que son peuple repose en lui. De là, il s'ensuit que nul ne maudit Dieu ou ne murmure contre lui, mais que ceux qui volontairement ferment les yeux et s'engagent dans les ténèbres, de peur de connaître et d'observer sa providence, doivent être incités à se livrer à sa fidélité et à sa protection.

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