12. Il travaillait merveilleusement aux yeux de leurs pères. Le psalmiste doit encore être considéré comme condamnant la postérité des Israélites pour leur culpabilité; mais il commence très correctement, en même temps, à parler des premiers ancêtres de la nation, laissant entendre que toute la race d'entre eux, même depuis leur premier original, était d'un tempérament pervers et rebelle. Mais ayant remarqué que les enfants d'Éphraïm étaient tombés dans l'apostasie, parce qu'ils avaient oublié les œuvres merveilleuses de Dieu, il continue de poursuivre le même sujet. En attendant, comme je l'ai dit, il fait une transition très heureuse pour parler des pères, qu'il avait pour but d'inclure dans la même condamnation. En premier lieu, il annonce les miracles qui se sont opérés au milieu du pays d'Égypte, avant le départ du peuple. Pour les rappeler plus vivement à l'esprit, il nomme un lieu hautement célébré - le champ de Zoan. Il vient ensuite parler du passage à travers la mer, où il répète ce qui nous avait été signalé dans le psaume précédent, que l'ordre de la nature était inversé lorsque les eaux se sont arrêtées dans leur cours, et ont même été élevés en tas solides comme des montagnes. En troisième lieu, il déclare qu'après le passage du peuple par la mer Rouge, Dieu a continué à être leur guide dans leur voyage; et pour que ce ne soit pas une simple délivrance temporaire, il continua gracieusement d'étendre la main pour leur donner de nouveaux témoignages de sa bonté. Poursuivre leur voyage à travers des régions sèches et sablonneuses étant difficile et ennuyeux, ce n'était pas une bénédiction ordinaire d'être protégé de la chaleur du soleil par l'intervention d'un nuage. Ceci, cependant, était pour eux un gage de grâce plus distinguée. Dieu a témoigné par la présente que ce peuple était sous sa protection, jusqu'à ce qu'il atteigne l'héritage céleste. En conséquence, Paul enseigne dans 1 Corinthiens 10:2, qu'il y avait une sorte de baptême administré aux gens dans cette nuée, comme aussi lors de leur passage à travers la mer; dont le fruit ne se limite pas à cette vie frêle et transitoire, mais s'étend même au salut éternel.

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