8 Écoutez, ô mon peuple! Le plus efficace pour toucher le cœur du peuple, Dieu est ici investi du caractère d'un enseignant, et présenté comme parlant familièrement au milieu de la congrégation; et ceci est fait dans le but de les instruire, que toutes les assemblées sont inutiles et insignifiantes dans lesquelles la voix de Dieu éveillant les hommes à la foi et à la vraie piété n'est pas prononcée. Mais passons à l'examen des mots. Cette préface était destinée à enseigner en quelques mots, que les jours de fête n'étaient pas purement et correctement observés à moins que les gens n'écoutent avec attention la voix de Dieu. Pour consacrer à son service leurs mains, leurs pieds, leurs yeux et toute leur personne, il leur incombait, en premier lieu, d'ouvrir leurs oreilles à sa voix. Ainsi, la leçon est enseignée qu'il reconnaît comme ses serviteurs ceux qui sont disposés à devenir des apprenants. Par le mot protestation , il laisse entendre qu'il s'engage de manière solennelle, donnant ainsi à ses paroles une plus grande autorité. La clause qui suit , O Israël! si tu veux m'écouter, est, je présume, une expression abrupte, semblable à ce qui est fréquemment employé dans les discours pathétiques, l'ellipse servant à exprimer le plus grand sérieux. Certains le relient ainsi avec le verset suivant, O Israël! si tu veux m'écouter, il n'y aura pas de dieu étrange en toi Mais cela doit plutôt être considéré comme le langage du regret de la part de Dieu. Il laisse entendre indirectement qu'il se méfie de ce peuple obstiné et rebelle, et qu'il peut difficilement se livrer à l'espoir qu'il se montrera obéissant et enseignable.

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