12. Qui ont dit: Prenons possession pour nous-mêmes des habitations de Dieu. Ces ennemis païens sont à nouveau accusés de trahison contre le roi des cieux, en s'emparant de son héritage comme des voleurs sans loi. Ils n'auraient pas, nous pouvons être sûrs, avouer en tant de mots que c'était leur intention de commettre un tel crime; mais comme ils méprisaient Dieu, qui, comme ils le savaient bien, était adoré par le peuple d'Israël, ils sont ici justement accusés de la culpabilité d'essayer de le déposséder de son propre héritage. Et, sans aucun doute, ils ont profanéement abusé du vrai Dieu, dont ils entretenaient le plus grand mépris de la majesté sacrée, leur esprit étant absorbé par leurs propres inventions. Mais même en admettant qu'ils se soient abstenus de blasphèmes grossiers, cependant, quelles que soient les procédures de harcèlement qui sont menées contre les pieux récompensés au déshonneur de Dieu, qui les a pris sous sa protection. L'appellation les habitations ou demeures de Dieu, qui s'applique à la Judée, est une forme d'expression, ne contenant pas un petit degré de confort. Dieu s'est uni à nous, en vue d'avoir une résidence éternelle parmi nous, ou plutôt qu'il puisse accorder une valeur aussi élevée à son Église, et la rendre aussi précieuse, comme un chef de famille fait ses possessions les plus précieuses, et lui rapporter un revenu important.

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