4 Tourne-nous, ô Dieu de notre salut! Les fidèles se font maintenant une application pratique, dans leur situation actuelle, de ce qu’ils avaient déjà répété concernant la tendresse paternelle de Dieu envers son peuple qu’il avait racheté. Et ils lui attribuent, par qui ils désirent retrouver leur ancien état, l'appellation, Ô Dieu de notre salut! à s'encourager, même dans les circonstances les plus désespérées, dans l'espoir d'être délivrés par la puissance de Dieu. Bien qu'aux yeux du sens et de la raison, il n'y ait pas de raison apparente d'espérer favorablement quant à notre condition, il nous devient de croire que notre salut repose en sécurité dans sa main, et que, chaque fois qu'il lui plaît, il peut facilement et facilement trouver le moyen de nous apporter le salut. La colère de Dieu étant la cause et l’origine de toutes les calamités, les fidèles le supplient de la supprimer. Cette commande requiert notre attention particulière; car nous sommes si efféminés et si timides à supporter l'adversité, que dès que Dieu commence à nous frapper avec son petit doigt, que nous le supplions, avec des gémissements et des cris lamentables, de nous épargner. Mais nous oublions de plaider, ce qui devrait principalement retenir nos pensées, qu'il nous délivrerait de la culpabilité et de la condamnation; et nous oublions cela parce que nous hésitons à descendre dans nos propres cœurs et à nous examiner.

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