21. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, etc. C'est tout raison puissante pour abattre toute confiance en soi: car le rejet des Juifs ne doit jamais nous traverser l'esprit sans nous frapper et nous secouer de terreur. Car qu'est-ce qui les a ruinés, sinon qu'à force de dépendre sur le dos de la dignité qu'ils avaient obtenue, ils méprisaient ce que Dieu avait désigné? Ils n'étaient pas épargnés, bien qu'ils fussent des branches naturelles; que nous ferons-nous donc, qui sommes les oliviers sauvages et les extraterrestres, si nous devenons au-delà de toute mesure arrogants? Mais cette pensée, comme elle nous conduit à nous méfier de nous-mêmes, tend à nous faire adhérer plus fermement et plus fermement à la bonté de Dieu.

Et là encore, il apparaît plus évident que le discours s'adresse généralement au corps des Gentils, car l'excision, dont il parle, ne saurait s'appliquer à des individus dont l'élection est immuable, basée sur le dessein éternel de Dieu. Paul déclare donc aux Gentils que s'ils exultaient pour les Juifs, une récompense pour leur orgueil leur serait préparée; car Dieu réconciliera de nouveau avec lui-même le premier peuple dont il aura divorcé.

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