12. Et encore une fois, Isaiah, etc., Cette prophétie est la plus illustre d'entre elles tous: car dans ce passage, le Prophète, quand les choses étaient presque au-delà de l'espoir, réconforta le petit reste des fidèles, même par ceci, - qu'une pousse surgirait du tronc sec et mourant de la famille de David, la branche fleurirait à partir de sa racine méprisée, ce qui rendrait au peuple de Dieu sa gloire immaculée. Il est clair d'après le récit qui y est donné, que cette pousse était le Christ, le Rédempteur du monde. Et puis, il a ajouté, qu'il serait ressuscité pour un signe aux Gentils, qui pourrait être pour eux pour le salut. Les mots diffèrent en effet un peu du texte hébreu; car nous lisons ici, surgissent, tandis qu'en hébreu c'est représente un signe, qui est le même; car il devait paraître visible comme un signe. Ce qui est ici espoir, est en hébreu seek; mais selon l'usage le plus courant des Écritures, chercher Dieu n'est rien d'autre qu'espérer en lui. (448)

Mais deux fois dans cette prophétie, l'appel des Gentils est confirmé, - par l'expression, que Christ devait être ressuscité comme un signe, et qu'il règne parmi les fidèles seuls, - et par la déclaration, qu'ils espéreront en Christ, qui ne peut avoir lieu sans la prédication de la parole et l'illumination de l'Esprit. A ces choses correspond le chant de Siméon. On peut ajouter en outre que l'espérance en Christ est une preuve de sa divinité.

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