Il continue toujours le même sujet - que si petit et faible que soit le troupeau de Dieu, il aurait encore une force suffisante; car le Seigneur se tiendrait du côté de ceux qui ont fui vers lui. Bien qu'alors Jérusalem n'était pas encore remplie de citoyens, et bien qu'il n'y ait qu'une seule ville, Zacharie témoigne que sa force serait invincible; mais il parle des chefs de Juda comparativement. Autrefois, nous le savons, il y avait un grand nombre d'hommes, et de grandes armées ont été levées de cette seule tribu et de la moitié de la tribu de Benjamin. Bien qu'alors il y avait autrefois de nombreuses provinces, bien que le pays fût plein de villes peuplées, pourtant presque Jérusalem seule avait alors commencé à être habitée: mais le prophète dit ici que, bien que toute l'Église était rassemblée dans les limites étroites d'une ville, elle aurait pourtant une force suffisante pour résister à toutes les attaques des ennemis.

Dites puis les chefs de Juda ; c'est-à-dire, bien qu'autrefois les gouverneurs ou commandants de milliers avaient des forces dans leurs diverses villes, tous se tourneraient maintenant vers une seule ville; car la terre était presque abandonnée et sans habitants; en même temps, ils devaient nourrir l'espérance, car leur force était d'être dans le Seigneur. Certains insèrent une conjonction: «La force sera pour moi et pour les citoyens de Jérusalem»; mais ils pervertissent le sens; car le Prophète voulait dire en une phrase ce que j'ai dit - que les yeux de tous seraient dirigés vers une seule ville, et que pourtant il y aurait une base suffisante pour l'espoir et la confiance, car ils deviendraient forts, pas en eux-mêmes, mais dans leur Dieu.

Il y a un changement de nombre, quand il dit, une force pour moi, car il avait parlé de chefs; il aurait alors dû être לנו, lanu , pour nous. Mais il présente maintenant chacun d'eux comme parlant, comme s'il avait dit: «Aucun des chefs ne se tournera vers sa propre terre, mais, au contraire, dirigera ses yeux vers la ville sainte, et se contentera de défendre quelques hommes. C'est pourquoi il dit: En Jéhovah des armées, leur Dieu ; car il veut dire que Dieu serait alors le protecteur de ce peuple qu'il avait abandonné pour un temps. Et il l'appelle de nouveau le Jéhovah des armées, afin d'exposer sa puissance invincible, de peur que l'esprit des pieux ne faillisse par peur, en se voyant bien inégal par rapport à ses ennemis. (156) Il suit -

Et diront les chefs de Juda dans leur cœur, -
"La force
soit aux habitants de Jérusalem
Par Jéhovah des armées, leur Dieu.

Rester dans le cœur, c'est prier, prononcer une prière secrète; et la prière est énoncée dans les lignes suivantes. C'était pour montrer qu'il y aurait une discorde ou une émulation entre Juda, le peuple du pays et la ville de Jérusalem. Et dans les versets suivants, nous trouvons les deux mentionnés, comme sujets à l'envie, en particulier au verset 7. - Ed.

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