Rempli du Saint-Esprit - Voir les notes sur Actes 2:4.

Dirigeants ... - Pierre s'est adressé au Sanhédrin avec un respect parfait. Il n'a pas remis en question leur pouvoir de proposer cette question. Il a semblé considérer cela comme une occasion favorable de déclarer la vérité et d'exposer les preuves de la religion chrétienne. En cela, il a agi sur le principe de l'injonction qu'il a lui-même donnée par la suite 1 Pierre 3:15, "Soyez toujours prêt à donner une réponse à chaque homme qui vous demande une raison de l'espérance qui est en vous, avec douceur et peur. L'innocence est prête à être remise en question; et un croyant en la vérité se réjouira de toute occasion de présenter la preuve de ce que l'on croit. Il est également remarquable que cela se soit déroulé avant le Grand Conseil de la nation - le corps qui était revêtu de la plus haute autorité. Pierre n'aurait pas pu oublier qu'avant ce conseil même, et ces mêmes hommes, son Maître avait été interpellé et condamné; il ne pouvait pas non plus oublier que dans la salle même où ce même conseil était convoqué pour juger son Seigneur, il s'était lui-même rétracté à un honnête aveu d'attachement à lui, et le nia honteusement et profanement.

Le fait qu'il était maintenant capable de se tenir hardiment devant ce même tribunal témoignait d'un changement remarquable dans ses sentiments et était une preuve la plus claire et la plus impressionnante de l'authenticité de son repentir quand il sortait et pleurait amèrement. Comparez Luc 22:54. Et nous pouvons remarquer ici que l'une des preuves les plus claires de la sincérité de la repentance est lorsqu'elle conduit à un résultat comme celui-ci. Le cœur de Pierre fut si profondément affecté par son péché Luc 22:62, et si sincère était sa douleur, qu'il se souvint sans doute de son crime à cette occasion, et le souvenir en inspira lui avec audace. On peut en outre remarquer qu'une preuve de l'authenticité du repentir est le désir de réparer le mal qui est fait par le crime. Pierre avait déshonoré son Maître et sa cause en présence du grand conseil de la nation. Rien, en une telle occasion, ne serait plus susceptible de nuire à la cause que pour l'un des disciples du Sauveur de le nier - l'un de ses disciples est coupable de blasphème et de mensonge. Mais c'était l'occasion, dans une certaine mesure, du moins, de réparer la perversité. Devant le même conseil, dans la même ville et en présence. des mêmes personnes, ce n'est pas une supposition contre nature que Pierre se réjouit d'avoir l'occasion de rendre son témoignage de la mission divine du Sauveur qu'il avait nié auparavant. En utilisant le langage coutumier du respect appliqué au Grand Conseil, Pierre nous a également montré qu'il convient de témoigner du respect pour les fonctions et pour ceux qui sont au pouvoir. La religion nous oblige à rendre cet hommage et à traiter les hommes en fonction avec déférence, Matthieu 22:21; Rom 13: 7 ; 1 Pierre 2:13.

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