J'enverrai un feu sur le mur de Tyr - Tyr était depuis longtemps un affluent de l'Assyrie. Asshur-ban-ipal (environ 930 av. J.-C.) enregistre son «hommage aux rois de toutes les principales villes phéniciennes comme Tyr, Sidon, Biblus et Aradus». Son fils Shalmanubar enregistre sa prise de tribut d'eux dans sa 21e année environ 880, avant JC), comme l'a fait Ivalush III, et après cette fois Tiglath-pileser II, le même qui a pris Damas et emporté son peuple, comme aussi l'est et le nord d'Israël. Les Phéniciens avaient aidé Benhadad, dans sa guerre ou sa rébellion infructueuse contre Shalmanubar, mais leur ville n'avait pas été blessée. Rien, au temps d'Amos, n'indiquait un quelconque changement de politique chez les conquérants assyriens.

Ils s'étaient contentés jusqu'ici du tribut de leurs lointaines dépendances; ils les avaient épargnés, même lorsqu'ils étaient armés contre eux. Pourtant, Amos dit absolument au nom de Dieu: «J'enverrai un feu sur la muraille de Tyr», et le feu tomba, d'abord de Shalamaneser ou Sargon son successeur, puis de Nabuchodonosor. Les Tyriens (selon l’habitude des hommes) ont inséré dans leurs annales leurs succès ou la résistance réussie qu’ils ont opposée pendant un certain temps. Ils racontent que «Elulaeus, roi de Tyr, réduisit les Kittiaeans (Cypriotes) qui s'étaient révoltés. Le roi d'Assyrie envahit toute la Phénicie et revint, ayant fait la paix avec tous. Sidon et Ace et le vieux Tyr, et de nombreuses autres villes se sont révoltés contre les Tyriens et se sont rendus au roi d'Assyrie. Tyr alors n'obéissant pas, le roi revint contre eux, les Phéniciens lui équipant 60 navires. Ceux-ci, dit-il, ont été dispersés, 500 prisonniers ont été faits; l'honneur de Tyr s'intensifia. «Le roi d'Assyrie, enlevant, mit des gardes à la rivière et aux aqueducs, pour empêcher les Tyriens de puiser de l'eau. Ils ont enduré cela pendant 5 ans, buvant des puits creusés.

L'annaliste tyrien ne raconte pas la suite. Il n'ose pas dire que le roi assyrien a renoncé au siège, mais, ayant profité de leur résistance, rompt le compte. Les inscriptions assyriennes disent que Sargon a pris Tyr et a reçu un hommage de Chypre, où un monument a été trouvé, portant le nom de Sargon. Il n'est pas probable qu'un monarque qui a pris la Samarie et Ashdod, a reçu l'hommage d'Egypte, le «chef de Saba» et la «reine des Arabes», a envahi Hamath, Tubal, Cilicie, Arménie, réduit les médias, aurait dû revenir déconcerté parce que Tyr s'est démarqué d'un blocus pendant 5 ans. Depuis que Sargon a arraché à Tyr sa Chypre nouvellement récupérée, sa situation insulaire ne se serait pas protégée. Nabuchodonosor l’a pris après 13 ans de siège (Ézéchiel 26:7, voir les notes à Ésaïe 23).

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