Mon âme est maintenant troublée - La mention de sa mort a amené devant lui ses horreurs imminentes, ses douleurs, ses ténèbres, ses malheurs sans précédent. Jésus était plein d'une sensibilité aiguë et sa nature humaine se dérobait aux scènes par lesquelles il allait passer. Voir Luc 23:41.

Que dois-je dire? - C'est une expression dénotant une anxiété intense et une perplexité. Comme si c'était un sujet de débat pour savoir s'il pouvait supporter ces souffrances; ou si l’œuvre de la rédemption de l’homme doit être abandonnée, et il doit invoquer Dieu pour le sauver. Béni soit son nom de vouloir endurer ces peines et de ne pas abandonner l'homme alors qu'il était si près d'être racheté! Sur la décision de ce moment - le but fixe et inébranlable du Fils de Dieu dépendait du salut de l'homme. Si Jésus avait alors abandonné son dessein, tout aurait été perdu.

Père, sauve-moi - Cela aurait sans aucun doute dû être lu comme une question - "Dois-je dire, Père, sauve-moi?" Dois-je demander à Dieu de me sauver? ou devrais-je aller de l'avant pour supporter ces épreuves? Tel qu'il est dans notre traduction, cela le représente comme offrant réellement la prière, puis se vérifiant. Le grec supportera l'une ou l'autre interprétation. Le verset entier est plein de sentiments profonds et d'anxiété. Comparez Matthieu 26:38; Luc 12:5.

Cette heure - Ces calamités. Le mot «heure», ici, fait sans doute référence à ses souffrances imminentes, l'heure fixée pour lui de souffrir. Dois-je demander à mon Père de me sauver de cette heure, c'est-à-dire de ces souffrances imminentes? Pour que cela ait pu être fait, voir Matthieu 26:53.

Mais pour cette cause - C'est-à-dire souffrir et mourir. Comme c'était le dessein de sa venue, comme il l'a fait délibérément - comme le salut du monde en dépendait, il sentit qu'il ne serait pas convenable de prier pour en être délivré. Il est venu pour souffrir et il s'y est soumis. Voir Luc 23:42.

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