Jacob par subtilité obtient la bénédiction

Poussé par sa mère, Jacob tente par des moyens indignes d'obtenir la bénédiction du premier-né avec tous les privilèges que cela impliquait. Mais à la faute des acteurs de l'histoire succède bientôt la souffrance qui attend assurément le péché. Pour citer Delitzsch : « (a) Isaac souffre pour sa préférence pour Esaü, qui n'a pas été déterminée par la volonté de Dieu mais par sa faible affection : (b) Esaü souffre pour avoir méprisé la bénédiction du premier-né : (c) Rebecca souffre pour sa connivence, par séparation d'avec son fils préféré qu'elle ne revit plus, (d) Jacob, à partir du moment où il s'est confirmé dans la possession du droit d'aînesse acquis par péché en acquérant par péché la bénédiction, a dû endurer une longue tension de difficultés et des déceptions qui lui firent ressentir combien il avait péché contre son père et son frère. Pourtant, c'était en même temps le moyen de son éducation par lequel sa nature ignoble devait être abolie, et lui-même rendu digne de faire partie de la lignée de ceux qui ont hérité des promesses. Ce chapitre appartient au récit primitif.

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