Étendez leurs vêtements ] Un gage extraordinaire de respect, comme celui qu'on rendait aux rois et aux grands conquérants ( 2 Rois 9:13 ).

Plutarque dit de Caton le jeune qu'« il était escorté, non de prières qui sont communes, ni de louanges, mais de larmes et d'embrassements qui ne pouvaient être satisfaits, le peuple écartant ses vêtements sous ses pieds et lui baisant les mains ». Il est dit de Rabbi Nicodème, fils de Gorion, que « chaque fois qu'il entrait dans l'école pour donner des cours, ses élèves lui étendaient des vêtements de laine sous les pieds ». Dans les temps tout récents, les habitants de Bethléem étendaient leurs vêtements sur la route sous les pieds du cheval du consul anglais de Damas, dont ils tenaient à obtenir le secours.

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