La main de l'Éternel était sur Élie, Dieu lui a donné plus que la force naturelle, ce qui lui a permis de distancer le char d'Achab sur tant de kilomètres ensemble. Et il ceignit ses reins, afin que ses vêtements, qui étaient longs et amples, comme ceux en usage dans ce pays, ne l'entrâtent pas. Et courut devant Achab Pour montrer combien il était prêt à honorer et à servir le roi; que par cet humble et abnégationniste, il pourrait paraître, ce qu'il avait fait n'était pas par envie ou passion, mais seulement par zèle juste pour la gloire de Dieu ; que par sa présence auprès du roi et de ses courtisans, il pouvait les animer et les obliger à procéder à la réforme de la religion ; et, pour démontrer, qu'il n'avait ni honte ni peur de ce qu'il avait fait, mais qu'il osait s'aventurer au milieu de ses ennemis.

Mais assurément, si Achab avait rendu hommage à Elie qu'il méritait, il l'aurait pris dans son char, comme l'eunuque l'a fait Philippe, afin de l'honorer devant les anciens d'Israël, et de s'entretenir davantage avec lui au sujet de la réforme de le royaume : mais son orgueil et son ambition, et d'autres dispositions corrompues, ont eu raison de sa conviction ; et il fut heureux de le quitter, comme Félix de Paul, lorsqu'il le congédia, et ajourna sa conférence avec lui à une saison plus convenable.

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