Ézéchias les écouta , etc. Il fut si content, ou plutôt transporté de joie, de l'honneur que le roi de Babylone lui avait fait, qu'il donna non seulement une gracieuse audience à ses ambassadeurs, et leur accorda ligue et amitié, mais ordonna à ses officiers de leur montrer tous les raretés et les choses précieuses qu'il avait dans ses trésors, avec ses épices, ses onguents coûteux , et la maison de son armureCar bien que son pays ait été lamentablement harcelé et pillé par le roi d'Assyrie, et qu'il s'était efforcé de l'apaiser avec de grosses sommes d'argent et d'autres cadeaux ; pourtant il avait réservé beaucoup d'or et d'argent, et beaucoup de curiosités et d'objets de valeur, que lui et ses pères avaient rassemblés à Jérusalem. D'ailleurs, sans doute, il avait tiré un butin considérable du camp assyrien. Aussi de nombreux présents lui avaient été envoyés depuis le coup du ciel sur l'armée de Sennachérib, et sa propre guérison miraculeuse de la maladie, et le signe étonnant que Dieu lui en avait donné auparavant.

Il n'y avait rien dans sa maison, ni dans toute sa domination, qu'Ézéchias ne leur montra pas. En cela, il était influencé par l'orgueil du cœur et la vaine ostentation, ( 2 Chroniques 32:25,) étant élevé, semble-t-il, par le grand honneur que Dieu lui avait fait, en accomplissant des miracles si glorieux pour lui, et par le grand respect que lui rendaient divers princes, et maintenant ce grand monarque babylonien. Une question si difficile qu'il est même pour un homme bon d'être élevé et humble. Bien qu'aucune mention particulière ne soit faite du fait qu'Ézéchias montra le temple à ces étrangers, pourtant, comme c'était de loin le bâtiment le plus somptueux et le plus splendide de Jérusalem, et la plus grande curiosité dans ses domaines, il ne fait aucun doute qu'il leur a été montré, comme autant qu'il était permis aux païens, qui n'étaient pas des prosélytes de la religion juive, de le voir ; mais s'il prenait soin de leur faire connaître le grand Être qui y était adoré et qui, par sa toute-puissance, avait opéré les miracles qui avaient excité leur attention, ou ses lois,

Bien que, certainement, il ait eu une très bonne occasion de le faire, et de leur démontrer la déraison et la folie de l'idolâtrie dans toutes ses branches, et en particulier de leur culte du soleil, que le dernier miracle avait montré n'être que la créature et le serviteur du Dieu d'Israël.

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