Alors Joab vint au roi, l'impétuosité d'Absalom l'emporta : ces expressions passionnées qu'il était las de la vie, alors qu'il continuait à être exclu de la présence de son père ; bien plus, qu'il désirait mourir pour ne pouvoir que le voir, il poussa Joab à intercéder auprès du roi pour lui, et il fut admis dans la présence royale, où il se prosterna, s'humiliant devant le roi, le visage contre terre. Et le roi embrassa AbsalomEn signe de réconciliation. Josèphe dit, le roi l'a relevé de terre, et lui a promis un oubli de ce qui était passé; ce qui était une grande faiblesse chez David ; car les impénitents ne deviennent que plus méchants par le pardon de leurs offenses ; comme nous l'avons fait Absalom, qui, étant ainsi reçu en faveur du roi, trouva bientôt le moyen de s'attirer les bonnes grâces du peuple et de soulever une rébellion contre son propre père qui lui avait ainsi gracieusement pardonné.

Mais nous pouvons correctement demander ici, avec Henri : « Les entrailles d'un père ont-elles prévalu pour le réconcilier avec un fils impénitent, et les pécheurs pénitents mettront-ils en doute la compassion de Celui qui est le Père de miséricorde ? Si Éphraïm se lamente, Dieu le déplore bientôt, avec toutes les expressions de la tendresse paternelle : C'est un fils cher, un enfant aimable », Jérémie 31:20 .

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