Et quand il fit jour, certains des Juifs étant extrêmement irrités que Paul avait été ainsi délivré du concile ; se lièrent sous une malédiction De tels vœux exécrables n'étaient pas rares parmi les Juifs. Et s'ils étaient empêchés d'accomplir ce qu'ils avaient promis, il était facile, comme le Dr Lightfoot l'a montré dans le Talmud, d'obtenir l'absolution de leurs rabbins ; dire voeu ; Qu'ils ne mangeraient ni ne boiraient jusqu'à ce qu'ils aient tué PaulImpréner les malédictions les plus lourdes sur eux-mêmes, leurs âmes, leurs corps et leurs familles, s'ils ne le tuaient pas, et si rapidement, qu'ils ne mangeraient ni ne boiraient avant de l'avoir fait. Quelle complication de méchanceté est ici ! Concevoir de tuer un homme innocent, un homme bon et utile, un homme qui ne leur avait fait aucun mal, mais qui était disposé et désireux de leur faire tout le bien qu'il pouvait, s'opposait manifestement à Caïn et leur montrait être de leur père le diable, qui était un meurtrier dès le commencement. Pourtant, comme s'il s'agissait d'une petite affaire, 1er, ils s'y sont liés de la manière la plus affreuse.

Être enclin à faire le mal est mauvais, et avoir l'intention et le dessein de le faire est pire ; mais s'engager à le faire, surtout de la manière que ces Juifs ont fait ici, est le pire de tous. C'est entrer en alliance avec le diable; c'est prêter allégeance au prince des ténèbres ; c'est défier un Dieu saint et juste. 2° Ils s'y lièrent encore plus de quarante, et firent ainsi tout ce qu'ils purent, non seulement pour assurer la damnation de leurs propres âmes, mais de toutes celles qu'ils attiraient dans l'association. 3d, ils montraient un grand mépris de la providence de Dieu, et une présomption sur elle, en ce qu'ils s'engageaient à faire une chose, et cela si terriblement méchante, dans un espace de temps si court qu'ils pouvaient continuer à jeûner ; sans aucune condition ou réserve pour la disposition d'une providence prépondérante ; sans dire, ni penser, « Si le Seigneur le veut. » Mais, en effet, avec quel visage pourraient-ils insérer une condition pour la permission de la providence de Dieu, alors qu'ils savaient que ce qu'ils allaient faire était directement contraire aux interdictions de sa parole ? 

4ème, ils ont montré un grand mépris de leurs propres âmes et corps ; de leurs âmes, en leur imprégnant une malédiction s'ils ne procédaient pas à cette entreprise désespérée ; se jetant ainsi sur un dilemme le plus affreux! car Dieu les rencontre certainement avec sa malédiction s'ils poursuivent leur dessein, et ils désirent qu'il le fasse s'ils ne le font pas ! et de leur propre corps aussi, (car les pécheurs volontaires sont les destructeurs des deux,) en s'attachant aux supports nécessaires de la vie jusqu'à ce qu'ils aient accompli une chose qu'ils ne pourraient jamais légalement, et peut-être pas possible, accomplir.

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