Mais quand ils croyaient Philippe , &c. Quand ils sont devenus spectateurs des miracles de Philippe, et ont été convaincus qu'ils étaient réels, et ceux de Simon une simple imposture ; ou, quand ils ont cru à la doctrine que Philippe prêchait, concernant le royaume de Dieu , ils ont alors vu et senti la puissance réelle de Dieu, et s'y sont soumis ; et furent baptisés, hommes et femmes, faisant ainsi une profession ouverte de leur foi en l'Évangile. Par l'influence de la grâce divine, travaillant avec la parole, ceux qui avaient été conduits captifs par Satan, furent amenés à l'obéissance à Christ. Alors Simon lui-même crut à la vérité de la doctrine enseignée par ce messager de Dieu, bien que son cœur ne fût pas vraiment changé par sa puissance : et quand il fut baptiséSur une profession de cette foi; il a continué avec Philip Courting une nouvelle connaissance avec lui; et s'étonna, voyant les miracles , &c. Grec, s'étonna ou s'émerveilla, comme l'avaient été autrefois les Samaritains, à la vue de ses performances magiques.

« C'est avec une élégance et une convenance particulières, que le même mot qui avait été utilisé pour exprimer la manière dont les Samaritains étaient affectés par les enchantements de Simon, est ici utilisé pour décrire l'impression que les miracles de Philippe firent sur lui. Ainsi Doddridge ; qui ajoute : « Nous voyons en ceci, comme dans mille exemples plus proches, qu'il peut y avoir une foi spéculative dans l'Évangile là où il n'y a pas de vraie piété ; et si de telles personnes, sur la profession de cette foi, où rien ne paraît contraire à elle, sont admises à ces ordonnances par lesquelles les chrétiens se distinguent du reste de l'humanité, c'est un mal dans l'état actuel des choses inévitable, et la conduite des ministres et des sociétés chrétiennes, en l'admettant, déplaira moins à Dieu qu'une rigoureuse sévérité.

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