Et quand Simon le magicien, dont on a parlé auparavant; vu Avec étonnement; que par l'imposition des mains des apôtres Sur la tête de nombreux individus récemment convertis à la foi chrétienne ; le Saint-Esprit a été donné dans ses opérations extraordinaires ; il leur offrit de l'argent. C'est pourquoi l'obtention d'une fonction ministérielle ou d'un bénéfice ecclésiastique par l'argent est appelée Simonie : en disant : Donne-moi aussi ce pouvoirLaissez-moi prévaloir avec vous, par cette récompense, pour me conférer le pouvoir que je vous ai vu exercer avec tant de facilité. Il semble que Simon s'imaginait que si, par l'imposition de ses mains, il pouvait conférer de tels cadeaux que Pierre et Jean conférés, cela tournerait considérablement à son honneur et à son avantage ; et surtout s'il pouvait, par ce moyen, communiquer à qui il voulait la connaissance des langues, qu'ils n'avaient jamais eu la peine d'apprendre d'une manière naturelle. « Simon, dit Henri, ne voulait pas que les apôtres lui imposent les mains, afin qu'il puisse recevoir lui-même le Saint-Esprit, car il ne prévoyait pas qu'il en tirerait quelque chose ; mais qu'ils lui transmettraient le pouvoir d'accorder le don à d'autres ; il était ambitieux d'avoir l'honneur d'un apôtre, mais nullement soucieux d'avoir l'esprit ou la disposition d'un chrétien :

Or, en faisant cette motion, 1er, il fit un grand affront aux apôtres, comme s'ils étaient des hommes mercenaires, qui feraient n'importe quoi pour de l'argent. 2° Il fit un grand affront au christianisme, comme si les miracles qui s'accomplissaient pour le confirmer étaient faits par des arts magiques, seulement d'une nature différente de ceux qu'il avait lui-même pratiqués autrefois. En effet, comme l'observe le Dr Whitby, « Le péché de Simon a frappé le fondement même de la foi chrétienne ; en supposant que les apôtres et d'autres chrétiens faisaient leurs miracles par un art magique plus élevé que celui qu'il avait appris, et qu'ils pouvaient, par le même art, enseigner aux autres à faire les mêmes œuvres dans un autre but. « 3° Il montra que, comme Balaam, il visait les récompenses de la divination ; car il n'aurait pas misé d'argent pour ce pouvoir, s'il n'avait pas espéré obtenir de l'argent par Acte 2:4 ème,

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