Et je camperai contre toi , &c. C'est-à-dire par ces ennemis que j'aiderai et permettrai de te prendre et de te détruire. Le prophète peut ici se référer à différents sièges de Jérusalem, celui de Sennachérib, celui des Chaldéens, ou encore celui des Romains. Tu seras abattu, ton discours sera bas. Toi qui parles maintenant si haut, tu seras humilié, et d'une manière soumise, et à voix basse, tu demanderas la faveur de tes ennemis. Comme celui qui a un esprit familier, sorti de terre« Que les âmes des morts émettent un son faible et strident, très différent de la voix humaine naturelle, était une notion populaire parmi les païens, ainsi que parmi les Juifs. Cela ressort de plusieurs passages de leurs poètes, Homère, Virgile, Horace. Les prétendants à l'art de la nécromancie, qui étaient principalement des femmes, avaient l'art de parler d'une voix régnante, de manière à tromper ceux qui s'adressaient à eux, en leur faisant croire que c'était la voix du fantôme.

Ils avaient une façon d'émettre des sons, comme s'ils étaient formés, non par les organes de la parole, mais profondément dans la poitrine ou dans le ventre, et étaient donc appelés εγγαστριμυθοι, ventriloqui. Ils pouvaient faire croire que la voix venait du sous-sol, d'un endroit éloigné, dans une autre direction, et non d'eux-mêmes, pour mieux s'imposer à ceux qui les consultaient. De ces arts des nécromanciens, la notion populaire semble avoir surgi que la voix du fantôme était une sorte de son faible, stridulé, presque inarticulé, très différent de la parole des vivants. L'évêque Lowth.

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