Le Seigneur Dieu m'a donné, &c. Le deuxième discours de la cinquième partie des prophéties d'Isaïe, selon Vitringa, commence ici et se poursuit jusqu'au dix-septième verset du chapitre suivant. Dieu ayant, dans le paragraphe précédent, affirmé sa propre puissance ; pour manifester le caractère déraisonnable de l'infidélité des Juifs, et que c'était sans aucune excuse, il se met à montrer quels moyens excellents et puissants il employait pour les amener à la repentance et au salut. Ce passage et les suivants peuvent être, d'une manière ou d'une autre, compris du prophète Isaïe, mais ils sont bien plus manifestement et éminemment vérifiés en Christ, et semblent en fait être directement destinés à lui. Les comprendre sous cet angle semble mieux convenir au contexte, car, selon cet exposé, la même personne parle ici, qui est le sujet principal du chapitre précédent, et qui a parlé dans les versets précédents de ce chapitre. Là, en effet, il parle en tant que Dieu, mais ici en tant qu'homme, étant à la fois Dieu et homme, comme cela est abondamment évident dans de nombreux passages, à la fois de l'Ancien et du Nouveau Testament.

Par la langue du savant, on entend une capacité de parler clairement, de manière convaincante, persuasive et en tous points, de manière à devenir une personne enseignée de Dieu et remplie de toute la sagesse et la connaissance divines et célestes. Que je sache parler, etc., à celui qui est las, c'est-à-dire chargé du sentiment de son péché et de sa misère, auquel cas une parole de réconfort est la plus appropriée et la plus acceptable. C'était le dessein principal du ministère du Christ, à savoir, donner du repos et du réconfort à ceux qui sont fatigués et chargés, selon ce qui est dit Matthieu 11:28 . Et toutes les doctrines, réprimandes et menaces du Christ étaient dirigées à cette fin, pour préparer les hommes à recevoir consolation et salut. Il se réveille , c'est-à-dire moi, ou mon oreille, matin après matin De temps en temps, et continuellement. Il réveille mon oreille pour entendre comme les savants Soit, d'abord, en tant qu'hommes instruits, ou enseignants, éveillent leurs savants pour les entendre et apprendre d'eux de temps en temps : ou, plutôt, deuxièmement, comme ceux qui sont, ou désirent être, appris, utiliser pour entendre avec toute l'attention et la diligence possibles.

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