Car tu as rompu , &c. L'évêque Lowth traduit ce verset : Pour le joug de son fardeau, le bâton posé sur son épaule, tu as brisé le bâton de son oppresseur, comme au jour de Madian.Les Juifs avaient été sous le joug à plusieurs reprises, à un peuple hostile ou à un autre, et avaient été durement opprimés par eux ; autrefois par les Philistins, les Moabites, les Ammonites et les Madianites, et, plus tard, par les Assyriens, les Chaldéens, les Perses et les Macédoniens ; et de nombreuses délivrances successives de leurs oppresseurs leur avaient été accordées par Dieu. Or, de même que les jougs sous lesquels ils avaient été étaient emblématiques de ceux de Satan, du péché et de la mort, les ennemis spirituels du peuple de Dieu, de même leurs délivrances étaient des figures de la délivrance spirituelle que les croyants, qu'ils soient juifs ou païens, reçoivent par Christ. Et de cette délivrance spirituelle et de ce salut, comme le contexte le montre, ce verset doit être compris.

Car les versets précédents prédisent la diffusion de la lumière de l'Évangile, et ceux qui suivent attestent la naissance du Messie, dévoilent ses caractères et ses fonctions, et exposent les bénédictions de son règne paisible et juste. Voir Jérémie 23:6 ; Luc 1:70 , où Zacharie, rempli du Saint-Esprit, semble le plus admirablement exposer ce passage du prophète. Comme au jour de Madian, lorsque Dieu détruisit les Madianites d'une manière si admirable, et par des moyens si improbables et méprisables, ce qui était un type éminent de la victoire du Christ sur les puissances des ténèbres et tous ses ennemis, en mourant sur la croix, et par la prédication de quelques hommes ignorants, pauvres et méprisés.

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