Les Égyptiens détesteront boire de l'eau « Il y a quelques puits », dit Harmer, « en Égypte, mais leurs eaux ne sont pas bues, étant désagréables et malsaines. L'eau du Nil est ce dont ils se servent universellement dans ce pays, qui est considéré comme extraordinairement sain, et en même temps extrêmement délicieux. Et il se réfère à Maillett et à un autre auteur, comme affirmant que les Égyptiens avaient coutume d'exciter artificiellement la soif, pour en boire davantage. Il cite ensuite, l'Abbé Mascrier ( Lévitique 1, pp. 15, 16) en ces termes : « L'eau d'Egypte est si délicieuse qu'on ne voudrait pas que la chaleur soit moindre, ni délivrée de la sensation de soif. Les Turcs la trouvent si délicieusement charmante qu'ils s'excitent à en boire en mangeant du sel.

C'est un dicton commun parmi eux, que si Mahomet en avait bu, il aurait supplié Dieu de ne pas être mort, afin qu'il l'ait toujours fait. Sur ces faits, Harmer fait la remarque suivante : « Une personne qui n'a jamais entendu parler de cette délicatesse de l'eau du Nil, et des grandes quantités qu'on en boit à cause de cela, trouvera, j'en suis sûr, une énergie dans ces paroles de Moïse à Pharaon, qu'il n'avait jamais observées auparavant, Les Égyptiens détesteront boire du fleuve. Ils détesteront boire de cette eau qu'ils préféraient à toutes les eaux de l'univers, celle qu'ils désiraient ardemment ; et boiront plutôt de l' eau de puits , ce qui dans leur pays est détestable. Harmer, vol. 2. p. 295.

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