Voici, c'est venu, c'est fait, dit le Seigneur Le temps fixé pour cette grande destruction est venu, et c'est le dernier et dernier coup de la justice de Dieu sur les ennemis de son église et de la vérité. Le prophète parle ici dans le ravissement de la prophétie de cet événement, déterminé et fixé dans les conseils de Dieu, comme déjà achevé : voir la marge. Ceux qui habitent la ville mettront le feu et brûleront les armes En signe d'une conquête entière, et qu'une paix si durable s'ensuivrait qu'il n'y aurait plus besoin de préparatifs guerriers. Les armes comprennent ici tous les instruments de guerre, moteurs, voitures, chariots, etc. Mgr Lowth observe, sur Ésaïe 9:4, que certaines nations païennes brûlaient des tas d'armes au prétendu dieu de la victoire, et que chez les Romains cet acte était un emblème de paix. Parmi le peuple de Dieu, cela pourrait montrer leur confiance en lui en tant que leur défenseur.

Et ils les brûleront au feu sept ans. La victoire sera si grande, que, pendant cette période, ils suffiront pour les feux sur les montagnes et dans les champs ouverts, où les tués tomberont, et où les habitants de la les villes voisines sortiront occasionnellement. Ou par sept ans, nous pouvons comprendre un temps long, un certain nombre étant mis pour un incertain. Et le sens peut être : Il y aura dans le pays une si grande quantité d'armes militaires, qu'elles serviront longtemps au peuple de carburant. Rappelons qu'ils ne font pas de très gros feux dans ces pays chauds. Mariana, dans son histoire espagnole, b. 2. c. 24, rapporte, qu'après la victoire que les Espagnols remportèrent sur les Sarrasins en 1212, ils trouvèrent autant de lances et autres armes guerrières de bois, qu'ils leur servirent quatre ans de combustible : voir Calmet. Ils gâteront ceux qui les ont gâtés Voir la marge.

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